Transfuge novembre-décembre
Un petit mot sur le nouveau Transfuge (magazine culturel) de ce mois. Surtout le plaisir de lire une mini-interview de W. T. Vollmann, qui rêve tout haut aux livres qu'ils souhaiteraient lire (s'ils existaient). Qui viendra lui enseigner ce qu'est son identité nationale ? de là à laisser le rêve se dérouler... un Français - ou mieux, une Française.... Vollman dans sa quête de savoir les hommes voudrait entendre ce qu'on pense de l'Américain qu'il est. Savoir ce que l'autre pense de son voisin de l'autre côté des frontières et vice versa... Moi, ça me plait bien tout ça, creuser, creuser encore vers l'autre, vers soi.
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Dans ce sublime petit article, j'ai relu une phrase plusieurs fois : "comprendre cette façon qu'ont les Parisiens de mettre le menton en avant pour être polis. " Je me suis alors regardée de loin, de côté, de dos, me suis demandé si j'étais en situation de politesse ou pas ? J'ai dû pointer mon menton vers l'avant une fois, deux fois, trois fois... répétant l'essai, espérant avoir un indice sur ce que Vollmann voulait dire, rentrant le menton, le ressortant... hum, j'avais l'air de quoi, hein ? une poule sur un mur... Et rien que des touristes autour de moi, que nenni de Parisiens. Font-ils vraiment ça les Parisiens ? "Tiens ta tête droite, me disait ma mère, sinon tu auras un double menton", et d'abord sont-ils polis les Parisiens ? Me suis alors retournée vers Vollmann, enfin vers ses mots que j'ai encore relus... relus... relus... p'tet que je connais pas de Parisiens, moi...
Et une bonne petite phrase de Vincent Jaury dans l'éditorial de la revue : "A quoi ça sert de lire des livres ? A tordre le cou à nos fantasmes toujours là, bien présents, qui, même quand on les chasse, reviennent malgré nous, balançant entre optimisme ou pessimisme sur l'état du monde selon notre nature."
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Dans ce sublime petit article, j'ai relu une phrase plusieurs fois : "comprendre cette façon qu'ont les Parisiens de mettre le menton en avant pour être polis. " Je me suis alors regardée de loin, de côté, de dos, me suis demandé si j'étais en situation de politesse ou pas ? J'ai dû pointer mon menton vers l'avant une fois, deux fois, trois fois... répétant l'essai, espérant avoir un indice sur ce que Vollmann voulait dire, rentrant le menton, le ressortant... hum, j'avais l'air de quoi, hein ? une poule sur un mur... Et rien que des touristes autour de moi, que nenni de Parisiens. Font-ils vraiment ça les Parisiens ? "Tiens ta tête droite, me disait ma mère, sinon tu auras un double menton", et d'abord sont-ils polis les Parisiens ? Me suis alors retournée vers Vollmann, enfin vers ses mots que j'ai encore relus... relus... relus... p'tet que je connais pas de Parisiens, moi...
Et une bonne petite phrase de Vincent Jaury dans l'éditorial de la revue : "A quoi ça sert de lire des livres ? A tordre le cou à nos fantasmes toujours là, bien présents, qui, même quand on les chasse, reviennent malgré nous, balançant entre optimisme ou pessimisme sur l'état du monde selon notre nature."
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