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Les carnets de Volovent

De l'image... trois films

15 Janvier 2007 , Rédigé par vy Publié dans #cinéma

Vendredi, je suis allée voir The fountain ***, un film sur le combat contre la mort de celle qu'il aime d'un homme à travers les siècles. Un film étrange... mystique, sentimental, parfois limite, parfois merveilleux. Chacun en fait sa propre cuisine, et je suis sortie plutôt bien de la séance, pas vraiment d'accord ce qu'en dit le synopsis. Trois époques ? je dirais plutôt un temps, un livre et un cerveau... Hugh Jackman assume les trois rôles de l'amoureux combattant et assure bien. Il devait être épuisé à la fin du tournage. Rachel Weisz est assez magnifique, fragile et forte à la fois. Mais c'est surtout de l'image que je veux parler ici. L'espace est beau, la bulle dans l'espace est planante, qu'il est bon et relaxant de se promener au coeur d'une nébuleuse. Image d'ordi ? pas tout à fait, sinon pour le montage. La jolie nébuleuse est le résultat de clichés de réactions chimiques dans des boîtes de Pétri. Du minuscule à l'infiniment grand. Assez fabuleux. En même, l'espace est tellement intime que les infinis se rejoignent.
Le site explique tout ça, mais j'aimerais bien voir le making of maintenant.


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Mon premier film de l'année fut beaucoup moins sophistiqué : Daratt ***, film français, belge, autrichien, de Mahamat Saleh. Peu de paroles, des gestes, l'apprentissage du savoir-faire qui mène à l'un des rares moments de joie dans le film. Au Tchad, le grand-père d'Atim lui remet une arme pour tuer l'assassin de son père. Ainsi il deviendra un homme. L'homme à tuer qu'il recherche est boulanger. Atim apprendra à devenir un homme. Si le film parait simple, rien n'est facile, on vit bien ce que ressent Atim face à l'homme qui donne la vie avec son pain et causa la mort de son père et qui va s'attacher à lui. De belles scènes sans fioriture. La fin est bien trouvée.
La production fait apparaître le nom d'Abderrahmane Sissako, dont le dernier film Bamako traitait des problèmes liés à la mondialisation. Un clin d'oeil dans le film ? Un boulanger ambulant qui vient vendre son pain juste devant la petite boutique du boulanger, lui dit "Si t'es pas content, va te plaindre à l'OMC".

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 En décembre, j'ai vu Paprika **, fresque hallucinatoire de Satoshi Kon. Un film d'animation un peu fou, une débauche d'images, on passe de rêve en rêve jusqu'à perdre contact avec la réalité, une profusion de couleurs, de la folie. Le spécialiste manga avec qui j'ai vu le film m'a dit que c'était loin d'être le meilleur de Satoshi Kon.
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N
je n'en ai pas vu un seul des 3.  Paprika me dit bien... j'ai vu Perfect blue de Satshi kon, que j'ai beaucoup aimé !!Sinon, je suis allée vior Red Road que je te conseille fortement ! un film fort en émotion !!
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V
En fait, hier en regardant dans mon journal, j'ai vu que j'avais mis spontanément trois * à Paprika le jour où je l'ai vu. Lorsque j'ai écrit l'article pour le blog, il ne m'en restait que deux dans le souvenir que j'avais du film.Mon fils a trouvé que le scénario et les personnages sont beaucoup plus existants dans Perfect blue. J'ai failli voir Red Road, mais je l'ai raté.