De l'image... trois films
Vendredi, je suis allée voir The fountain ***, un film sur le combat contre la mort de celle qu'il aime d'un homme à travers les siècles. Un film étrange... mystique, sentimental, parfois limite, parfois merveilleux. Chacun en fait sa propre cuisine, et je suis sortie plutôt bien de la séance, pas vraiment d'accord ce qu'en dit le synopsis. Trois époques ? je dirais plutôt un temps, un livre et un cerveau... Hugh Jackman assume les trois rôles de l'amoureux combattant et assure bien. Il devait être épuisé à la fin du tournage. Rachel Weisz est assez magnifique, fragile et forte à la fois. Mais c'est surtout de l'image que je veux parler ici. L'espace est beau, la bulle dans l'espace est planante, qu'il est bon et relaxant de se promener au coeur d'une nébuleuse. Image d'ordi ? pas tout à fait, sinon pour le montage. La jolie nébuleuse est le résultat de clichés de réactions chimiques dans des boîtes de Pétri. Du minuscule à l'infiniment grand. Assez fabuleux. En même, l'espace est tellement intime que les infinis se rejoignent.
Le site explique tout ça, mais j'aimerais bien voir le making of maintenant.
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Mon premier film de l'année fut beaucoup moins sophistiqué : Daratt ***, film français, belge, autrichien, de Mahamat Saleh. Peu de paroles, des gestes, l'apprentissage du savoir-faire qui mène à l'un des rares moments de joie dans le film. Au Tchad, le grand-père d'Atim lui remet une arme pour tuer l'assassin de son père. Ainsi il deviendra un homme. L'homme à tuer qu'il recherche est boulanger. Atim apprendra à devenir un homme. Si le film parait simple, rien n'est facile, on vit bien ce que ressent Atim face à l'homme qui donne la vie avec son pain et causa la mort de son père et qui va s'attacher à lui. De belles scènes sans fioriture. La fin est bien trouvée.
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En décembre, j'ai vu Paprika **, fresque hallucinatoire de Satoshi Kon. Un film d'animation un peu fou, une débauche d'images, on passe de rêve en rêve jusqu'à perdre contact avec la réalité, une profusion de couleurs, de la folie. Le spécialiste manga avec qui j'ai vu le film m'a dit que c'était loin d'être le meilleur de Satoshi Kon.
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