Là
Grains de sable sous les pas, mots à reculons, les hurlements des vents frappent les peaux, draps, voiles.
Se taire, pour dire, se taire pour ne pas se dédire.
Monter en première ligne, nous y sommes.
Ce fil de vie que je tisse, buvant à ton regard flétri.
Mon ange, mon démon, pour que je sois un homme affamé en ce désert, devant le seuil, ou bien derrière.
Cette porte ouverte que je ne peux franchir. Où mène ?
Ton corps en travers, invisible horreur ou leurre merveilleux, les miroirs sont à terre.
Du bout des doigts sur tes lèvres je lis.
Du bout des doigts sur tes lèvres je lis.
L'âme s'interroge, nous la nourrissons.
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